Les industries développent de plus en plus des produits et processus performants permettant de diminuer l’empreinte carbone du citoyen. Elles ont également mis au point de véritables stratégies en vue de diminuer à terme leur impact direct sur le climat lors de la production de leurs produits.
Pendant la table ronde, les industries présentes ont montré leur volonté d’opérer cette transition tout en se posant une série de questions notamment :
- sur les possibilités technologiques et la maturité des technologies,
- sur les réseaux (électrique, CO2 et hydrogène),
- sur la présence en suffisance d’électricité et de vecteurs énergétiques bas ou zéro carbone à des prix compétitifs,
- sur les coûts d’investissements et les stratégies des gouvernements par rapport à ces coûts,
- sur les importations ou encore sur le modèle de marché autour de la capture du CO2.
Cette table ronde a été rehaussée de la présence de la Ministre Zakia Khattabi et du Secrétaire d’État Thomas Dermine.
« L’hydrogène bas-carbone est une des technologies clés pour réussir la transition écologique de l’industrie belge. Le plan de relance met en œuvre une série de réformes et investissements qui vont permettre de sécuriser une offre suffisante, à des prix compétitifs, avec des émissions les plus faibles possibles. Ensemble, nous pourrons créer une nouvelle filière et exporter nos technologies et services », indique le Secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements stratégiques Thomas Dermine.
« Les entreprises, qu’elles soient publiques, privées ou d’économie sociale, sont des actrices incontournables de la transition climatique. Depuis ma prise de fonction, je constate chaque semaine sur le terrain qu’elles sont nombreuses à prendre des initiatives en vue de basculer vers un modèle décarboné. Car gérer une entreprise, c’est prévoir l’avenir. C’est l’influencer de manière proactive sans attendre d’y être obligé ! De mon côté, mon devoir est de garantir une transition juste permettant ce redéploiement décarboné : en accompagnant les entreprises et les travailleurs, de sorte à ne laisser personne au bord du chemin », déclare Zakia Khattabi, ministre fédérale du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal.
« Je me réjouis de la dynamique qui existe dans le secteur privé autour de la transition énergétique. Mais si nous voulons rester pionniers en la matière, nous avons besoin d’une ‘voie rapide’ pour les autorisations, permettant de déployer les investissements sur le marché en temps opportun. Si tous les rouages tournent correctement, notre savoir-faire pourra devenir un solide produit d’exportation », affirme Pieter Timmermans, CEO de la FEB.
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