La norme de croissance réelle de 1,5% et la masse de l'index totale sont dès lors sauvegardées et octroyées. Par ailleurs, d'autres moyens sont libérés, notamment pour différents projets d’e-santé et pour la lutte contre l'obésité infantile. Au vu des estimations techniques les plus récentes, qui faisaient état d'un dépassement possible des dépenses autorisées de plus de 477 millions EUR pour 2019, toute une série de mesures compensatoires sont adoptées.

FEB – Cette 'économie' est en partie prise en charge par l'industrie pharmaceutique, qui assume ainsi à nouveau ses responsabilités pour contribuer à la durabilité de nos soins de santé. Il est incontestable que certaines évolutions telles que le (vieillissement au sein du) vieillissement et l'augmentation des soins chroniques constituent, pour les années à venir, un défi pour la durabilité du système. Le nouveau financement des soins à faible variabilité représente à cet égard une réforme importante. D’autres réformes dans le secteur des soins de santé sont encore en chantier et doivent à présent être rapidement concrétisées, comme la mise en réseau des hôpitaux. Compte tenu de la marge budgétaire restreinte, les nouvelles initiatives devront, plus que par le passé, être financées via une révision ou une revalorisation de certains tarifs ou prestations existants. Cela met une fois de plus en évidence la nécessité d'un examen permanent de la nomenclature. Cet examen devrait être intégré dans le nouveau contrat d'administration de l'INAMI. À ce sujet, la FEB est entièrement d'accord avec le rapport de la Commission de contrôle budgétaire de l'INAMI et espère tout comme elle que des progrès vont enfin être réalisés dans ce domaine.