jeveuxreprendre.be : un soutien pour votre politique de réintégration
La semaine dernière, la ministre des Affaires sociales Maggie De Block (Open VLD) a lancé la plate-forme jeveuxreprendre.be, une initiative qui regroupe un maximum d’informations sur la reprise du travail après une maladie. Pour bon nombre d’employeurs, la réintégration est encore un terrain inconnu et, pour leur part, les travailleurs ont souvent peur, après une longue période d'absence, de reprendre le travail. Via ce site, la ministre, soutenue en cela par la FEB, contribue à supprimer ces obstacles.
Le taux de morbidité n'a cessé d'augmenter ces dernières années. Aujourd'hui, le nombre de malades de longue durée (depuis un an ou plus) a dépassé la barre des 400.000. En 2018, le budget total affecté aux indemnités maladie-invalidité s'élevait à 8,6 milliards EUR. Les syndromes les plus fréquents sont les affections psychiques et musculo-squelettiques.
Dans sa vision 'Un autre modèle pour la sécurité sociale 2030' récemment publiée (*), la FEB érige la prévention comme principe directeur. L'adage 'mieux vaut prévenir que guérir' prévaut, surtout en ce qui concerne l'incapacité de travail. Si une personne tombe quand même malade, il est préférable de la suivre de près et, si possible, de garder le contact. Des études scientifiques démontrent qu'après 3 mois d'absence, les chances de réintégration diminuent considérablement.
La plate-forme jeveuxreprendre.be offre aux employeurs des points de repère pour les aider à motiver un travailleur en incapacité à reprendre le travail. Il leur donne des informations sur l’élaboration d’une politique de réintégration et sur les modalités d’une trajectoire de réintégration. Des témoignages d’employeurs et de travailleurs clarifient des concepts complexes comme 'travail adapté', qui peut par exemple se traduire par une adaptation du poste du travail ou de l'horaire. Ce sont les deux formes les plus fréquentes de 'travail adapté'.
Pour ce qui est plus particulièrement de l'adaptation de l'horaire, la législation permet aux travailleurs de reprendre le travail à temps partiel tout en continuant à percevoir une indemnité. Pour ce faire, ils doivent avoir l’approbation du médecin-conseil de la mutuelle.
(*) À lire bientôt sur notre site web