Nouveau rapport du CEV sur le coût budgétaire du vieillissement
Comme chaque année en juillet, le Comité d’Étude sur le vieillissement (CEV) publie son rapport. Comparé aux perspectives précédentes, le coût budgétaire du vieillissement entre 2019 et 2070 est encore supérieur. Cet écart est en grande partie imputable à la crise du COVID-19 (qui entraîne une diminution du PIB) et au vieillissement de la population, qui continue d’affecter les dépenses de pension et de soins de santé.
Le pic sera atteint en 2040 avec des dépenses sociales correspondant à environ 29,9 % du PIB. Il s’agit d’une augmentation de 5 points de pourcentage du PIB par rapport à 2019 (24,8%). Ce sont les dépenses de pensions et de soins de santé qui augmentent (respectivement +2,9 et +2,2 points de pourcentage du PIB) alors que l’on table sur une diminution des dépenses de chômage et d’allocations familiales. Entre 2040 et 2070, le coût budgétaire du vieillissement devient légèrement négatif (-0,7 point de pourcentage du PIB). Les dépenses sociales devraient ainsi avoisiner les 29,1 % du PIB en 2070.
Il s’agit d’un coût gigantesque qui, à politique inchangée, risque de créer un véritable déséquilibre social.
FEB – Au-delà des chiffres, le rapport du CEV nous rappelle la nécessité d’intégrer le vieillissement dans nos politiques pour faire de celui-ci une véritable source d’opportunités (tant économiques que sociales) et plus seulement un coût budgétaire. En effet, en 2070, une personne sur 4 aura 67 ans ou plus dans notre pays !