En tant qu’autorité de la concurrence, l’ABC veille à ce que les règles en matière de concurrence soient correctement appliquées. Elle contribue de la sorte à une concurrence et une compétitivité saines et protège les intérêts des consommateurs. L’ABC a récemment été dotée de nouvelles ressources et compétences pour atteindre cet objectif.

Priorités stratégiques

La crise du COVID a frappé tous les secteurs. Certains secteurs, tels que la distribution commerciale, la chaîne de valeur agroalimentaire, les services financiers et le secteur des soins de santé, ont été particulièrement affectés par ces chocs économiques. L’ABC suivra de près l’impact de la crise sur ces marchés.

Une politique de concurrence saine et efficace est un facteur important pour stimuler l’innovation et les développements technologiques, nécessaires pour garantir la transition vers une société durable. La conjonction entre la politique de concurrence et l’objectif d’une économie belge verte et circulaire demeure également un thème prioritaire pour l’ABC. L’ABC contribuera à la poursuite du verdissement de l’économie en clarifiant la relation entre les règles de concurrence et les mesures politiques durables. En outre, l’ABC s’engage à fournir des conseils informels supplémentaires et à interagir avec diverses parties prenantes.

Secteurs prioritaires

Afin d’utiliser au mieux ses ressources, l’ABC concentre ses interventions là où l’impact positif attendu de ses actions est le plus important. Dans son analyse d’évaluation de l’importance d’une affaire, l’ABC prend en compte quatre facteurs : l’impact, l’importance stratégique, les risques et les ressources.

Chaque année, l’ABC dresse une liste de secteurs prioritaires. Lorsqu’une infraction est commise dans l’un de ces secteurs prioritaires, le traitement de cette affaire assume une importance stratégique majeure pour l’ABC.

Par comparaison à l’an dernier, le secteur logistique et les marchés publics ne sont plus repris dans la liste des secteurs prioritaires. Le monde du sport y fait par contre son apparition. Les autres secteurs prioritaires sont les mêmes que l’an dernier, à savoir les services aux entreprises et aux consommateurs, l’industrie agroalimentaire, le secteur de l’énergie, le secteur pharmaceutique, la numérisation de l’économie et, enfin, le secteur des télécommunications.

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