Les responsables des centres de compétence Europe & International et Énergie, Climat & Mobilité y ont sensibilisé les diplomates belges à la recrudescence de crises systémiques ayant un impact sur nos entreprises (terrorisme, cybercriminalité, COVID, BREXIT, guerre en Ukraine, changement climatique, etc.). Si la résilience des entreprises et de leurs chaînes de valeur relève en premier lieu de leur responsabilité propre, il importe que l’ensemble des autorités du pays anticipent pareilles crises afin de renforcer cette résilience et celle du cadre global dans lequel les entreprises évoluent.

La FEB a également insisté sur la nécessité de garantir un juste équilibre entre d’une part la défense légitime de nos intérêts et de ceux de l’UE, et d’autre part, la nécessité pour l’UE de rester ouverte au commerce et à l’investissement. Selon la FEB, il ne serait ni réaliste ni souhaitable que l’UE caresse le rêve d’une autarcie complète, voire d’un retour du protectionnisme. Cela dit, étant donné que la Belgique, tout comme l’UE, est dépendante de nombreux pays étrangers pour ses approvisionnements en de multiples matières premières, il importe de sécuriser et diversifier ces sources d’importations. La FEB a dès lors invité les ambassadeurs belges à intensifier leurs échanges avec le monde économique afin qu’ils affinent leur connaissance des intérêts stratégiques belges à l’égard des pays étrangers et qu’ils diffusent des informations pertinentes relatives à de possibles évolutions, opportunités ou défis dans les pays où ils siègent. 

Photo ©belga