Mesures corona : douche froide pour les entreprises concernées. Le chômage temporaire doit être prolongé jusqu’au 31 mars
La Fédération des entreprises de Belgique se montre compréhensive vis-à-vis des décisions du Comité de concertation. Aussi pénibles que soient les mesures adoptées pour les entreprises concernées, la situation épidémiologique nous oblige à intervenir de manière drastique. C’est pourquoi les pouvoirs publics doivent à leur tour intervenir avec les mesures de soutien nécessaires, tandis qu’une prolongation du régime flexible de chômage temporaire jusqu’à la fin mars 2022 s’impose.
Ces dernières semaines, le coronavirus continue à gagner du terrain de manière préoccupante, accroissant une nouvelle fois de manière alarmante la pression sur les soins de santé. Selon l’organisation d’employeurs, il ne reste guère d’autres possibilités que d’intervenir de manière drastique là où la circulation du virus est la plus forte. Il est particulièrement pénible que les secteurs qui ont été les plus durement touchés pendant la pandémie soient à nouveau ciblés. Mais à défaut d’une action forte, de larges pans de l’économie risquent de fermer en raison des nombreuses contaminations et obligations de quarantaine.
Prolongation du chômage temporaire
Afin de guider le monde économique à travers cette nouvelle vague de coronavirus, la FEB demande au gouvernement de prolonger d’un trimestre le chômage temporaire corona. Il s’agit du seul moyen pour les entreprises de faire face au très grand nombre de travailleurs devant être mis en quarantaine et aux fortes répercussions financières et économiques des restrictions gouvernementales. Par ailleurs, il convient de prendre des mesures (régionales) ciblées en faveur des entreprises immédiatement concernées.
Poursuivre la vaccination
La FEB continue aussi à insister sur l’importance de la vaccination. Pour augmenter le taux de vaccination, il faut continuer à informer et sensibiliser les personnes non vaccinées. En outre, il faut veiller à accélérer la vaccination de rappel. Que ce soit pour les vaccinations primaires ou pour la dose de rappel, les entreprises peuvent apporter leur collaboration à la campagne de vaccination, par analogie avec le vaccin contre la grippe.
« Les mesures adoptées par le Comité de concertation laissent un goût particulièrement amer auprès des entreprises concernées, e.a. dans les secteurs de la nuit, de l’horeca et de l’événementiel. Mais nous sommes malheureusement arrivés à un point où il n’y a pas d’autre alternative que d’intervenir de manière drastique pour empêcher l’effondrement de notre système de santé. Intervenir maintenant était aussi le seul moyen d’éviter d’avoir à fermer par la suite d’autres secteurs de l’économie. Nous devons absolument prévenir ce scénario. Des plans de soutien solides doivent à présent être élaborés en faveur des entreprises impactées. Le régime flexible de chômage temporaire doit également être prolongé d’un trimestre », déclare Pieter Timmermans, CEO de la FEB.