Contrôle budgétaire : les mesures fiscales doivent à présent être rapidement introduites
La FEB se réjouit que le gouvernement ait pu conclure le contrôle budgétaire sans imposer de charges complémentaires aux entreprises. Celles-ci pourront donc continuer à contribuer au renforcement de la croissance économique pour approcher les 2% ainsi qu'à la création d'emplois.
Le gouvernement a par ailleurs décidé d'adopter plusieurs mesures correctives positives, telles que :
1. Une mesure visant à soutenir plus avant l'e-commerce en étendant l'actuelle réduction de charges pour travail de nuit (de minuit à 5 heures du matin) à la période allant de 20 à 24 heures ;
2. Une mesure visant à renforcer les douanes dans le cadre du Brexit ;
3. Une mesure visant à modifier les règles de TVA applicables en matière de location immobilière, afin que la TVA puisse être récupérée en cas de location à usage professionnel.
‘Maintenir le budget sur les rails est et reste essentiel. Dans le même temps, le gouvernement ne sape pas la reprise de l'économie et continue à prêter attention au renforcement ultérieur des fondements économiques de notre économie par le biais d'une série de mesures ciblées. Dans de telles circonstances, les entreprises pourront continuer à contribuer à la relance économique’, affirme Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB.
La FEB indique en revanche qu'elle reste vigilante en ce qui concerne la mise en œuvre de la responsabilisation afférente à la réintégration des malades de longue durée et la création d'une pension complémentaire libre (à l'initiative du travailleur), qui pourraient accroître les coûts (administratifs) et la complexité.Ces mesures et les autres seront examinées plus en profondeur au cours des prochains jours.
‘Il serait une bonne chose que les mesures relatives à notre fiscalité puissent être inscrites à l'ordre du jour du Conseil des ministres dès la semaine prochaine. Cela permettrait d'assurer rapidement la sécurité juridique. En matière d'e-commerce également, il n'y a plus de temps à perdre’, conclut Pieter Timmermans.