En Belgique, toute entreprise se voit attribuer à sa création un numéro d’entreprise par la Banque-Carrefour des entreprises (BCE). Ce numéro est un code constitué de dix chiffres, qui sert également de numéro d’identification TVA. Il permet d’identifier sans équivoque une entreprise et doit donc obligatoirement être mentionné sur tout document officiel, comme les factures. 

En raison de son format unique et structuré, le numéro d’entreprise est utilisé dans différents outils, tels que les systèmes de facturation, les programmes comptables et autres systèmes de données. En outre, il permet d’établir aisément le lien avec la BCE pour identifier les entreprises, consulter les publications parues au Moniteur belge et rechercher des comptes annuels. 

Dans la pratique, nous constatons cependant que ces outils ne font usage que des neuf derniers chiffres du code, étant donné qu’à ce jour, tous les numéros d’entreprise attribués commencent par 0 (0xxx.xxx.xxx). La série 0 n’est toutefois pas infinie. Dès qu’elle sera épuisée, des numéros d’entreprise débutant par 1 seront attribués : 1xxx.xxx.xxx (série 1). 

Et cette nouvelle série sera probablement entamée dès la fin 2022. Le défi consistera alors à éviter les erreurs et les faux doublons de clients ou de fiches fournisseurs dans vos systèmes IT. C’est pourquoi vous avez tout intérêt à rendre au plus tôt vos applications et bases de données ‘future proof’ pour la nouvelle série 1, voire les séries 2, 3,…99. Mieux vaut prévenir que guérir ! 

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