Outre la transition climatique, d’autres mégatendances telles que la digitalisation et l’évolution démographique, qui créent surtout des opportunités d’emploi, ont un impact significatif sur le marché du travail. Avec une bonne politique, ces tendances peuvent avoir un impact positif net sur l’emploi. Ce constat rejoint les conclusions du rapport ’The future of work’ préparé par la FEB, Agoria et Deloitte et qui se concentre sur la transition numérique.

Au cours d’un débat passionnant avec un représentant de l’ABVV, de la CSC, de Reset.Vlaanderen et d’Embuild, pendant lequel Monica De Jonghe a exposé le point de vue des employeurs, les opinions se sont révélées en partie similaires. Pour la FEB, il est essentiel que la politique mise sur la stimulation de la formation (et ce surtout pas en imposant un cadre rigide de cinq jours de formation individuelle obligatoire par an), à la fois auprès des entreprises, auprès des différents prestataires de formation publics et privés, mais aussi auprès de tous les citoyens en âge de travailler.

Alors que le monde des entreprises au niveau de l’UE se distingue depuis des années par ses efforts en matière de formation, la culture de l’apprentissage continue d’être moins performante en Belgique qu’au niveau de l’UE. Les autorités ont pourtant tout à y gagner, surtout si les travailleurs qui occupent des postes menacés de disparition peuvent rester dans l’entreprise grâce au recyclage ou au perfectionnement et ne se retrouvent pas au chômage. Une approche holistique, dans laquelle chacun prend ses responsabilités face aux défis de notre marché du travail, doit enfin être mise en œuvre !

>  Lire le rapport du SPF : Implications of the Climate Transition on Employment, Skills and Training in Belgium