Les tensions géopolitiques croissantes, les transitions verte et numérique, la concurrence acharnée pour les ressources naturelles et les technologies de pointe, ainsi que les difficultés d’accès à une main-d’œuvre qualifiée sont quelques-uns des principaux défis auxquels les entreprises européennes sont actuellement confrontées. Pour y faire face, l’UE doit prendre les bonnes décisions stratégiques. Dès lors, la FEB se félicite que la présidente de la Commission ait mis l’accent sur les défis économiques, mais il s’agit à présent de trouver des solutions concrètes et réalisables pour les entreprises.

C’est pourquoi nous nous réjouissons de l’engagement ferme en faveur de nouveaux accords commerciaux, d’une importance cruciale pour notre économie belge ouverte. La proposition de réduire de 25 % les exigences en matière de rapportage est également indispensable, car les charges administratives découlant des initiatives européennes sont énormes. En outre, il convient de saluer le fait que le Green Deal sera davantage intégré dans une politique industrielle intersectorielle afin de remédier à la baisse de compétitivité et d’aider le monde des entreprises à réaliser la transition verte. 

Enfin, la FEB attend avec impatience le rapport de l’ancien Premier ministre italien Mario Draghi sur la compétitivité, car l’Europe doit redevenir un lieu d’investissement de premier plan, et nous sommes prêts à discuter de la manière de rendre l’Europe plus performante lors du sommet des partenaires sociaux annoncé à Val Duchesse.